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Cat:852/4202 from 852-Objets étudiés/4202-Pratiques innovantes ===> 4

Photos illustrant des pratiques d'élevage contribuant à la transition agroécologique dans les élevages pastoraux, agro-pastoraux et de polyculture élevage des régions méditerranéennes et tropicales

Résultat de votre recherche pour : Pratiques innovantes

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    Charrette bovine Madagascar (crédit photo : Eric Vall)

    Transport à énergie animale et agroécologie

    Bat, Charrette, Tombereau, Calèche, Attelage, Anes, Dromadaire, Cheval, Zébu, Buffle

    +

    Eric VALL

    Une exploitation agricole est avant tout une entreprise de transport. C’est encore plus vrai en agroécologie, où l’agriculteur est conduit à déplacer, transporter, relocaliser, appliquer des quantités de biomasses et de co-produits animaux et végétaux plus importantes et plus diversifier (résidus de cultures, fourrages, litières, fumures organiques, etc.). Dans les pays tropicaux et méditerranéens, les animaux d’élevage (ânes, chevaux, zébus, buffles et dromadaires principalement) procurent une forme d’énergie douce à la mesure des besoins de transport et des capacités financières de nombreux agriculteurs. Les modes de transport à énergie animale sont variés (portage, traction attelée), selon la finalité du transport (marchandises ou personnes), les denrées transportées et la topographies des lieux. Nous illustrons ci-après différents modes de transports à énergie animale.

    Le portage à dos d’âne, ou à dos de dromadaire, de marchandises et de denrées diverses pour des charges ‘’légères’’ sur des terrains chaotiques.

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    Le tombereau en traction asine pour le transport de matériaux pondéreux (fumure organique, bois, matériaux de constructions, etc.)

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    Les petites charrettes asines pour le transport de fourrages, de fumures organiques, des récoltes, etc.

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    La charrette mono-bovine, (mono-cameline), une forme de transport peu développée mais intéressantes dans certaines situations

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    La charrette bovine (et bubaline) pour le transport de fourrages, de récoltes, des agriculteurs entre leur maison et les champs, pour le marché

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    La charrette équine pour un transport plus rapides de tous types de denrées et marchandises

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    Le charriot à traction équine pour le transport de personnes et de marchandises

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    Les calèches pour le transport de personnes, et le marché

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    Pour en savoir plus lire l'ouvrage : La traction animale

    https://doi.org/10.35690/978-2-7592-0887-6

  • 4059 - line - crd_ressource

    Hangar à fourrage dans une exploitation au Burkina Faso

    Pratiques de stockage de fourrages

    Stockage en meule au champ, Stockage sur hangar et sur abris bétail traditionnels, Stockage en fenil

    +

    Eric VALL

    Le recyclage des co-produits végétaux (fanes, pailles et tiges) fait partie des principes de l'agroécologie. Dans les zones de savanes de l'Afrique subsaharienne, les éleveurs ont des pratiques de stockage des fourrages issus de la collecte de leurs co-produits agricoles (pailles, fanes, tiges) qu'ils adaptent en fonction de leurs besoins en fourrages, de leurs moyens de transport et de leur infrastructures de stockage.

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    Fenil dans la région de Bobo-Dioulasso au Burkina Faso, (crédit photo : Eric Vall)

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    Fenil chargé de fanes de niébé à Koumbia au Burkina Faso (crédit photo : Eric Vall)

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    Hangar à fourrages traditionnel chargé de pailles de céréales servant d'abris en saison sèche à Koumbia au Burkina Faso (crédit photo : Eric Vall)

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    Hangar à fourrages chargé de pailles de céréales servant d'abris en saison sèche à Koumbia au Burkina Faso (crédit photo : Eric Vall)

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    Meule de tige de mil stockée au champs dans la région de Fatick au Sénégal (crédit photo : Eric Vall)

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    Unités pastorales peules du territoire d'élevage (crédit photo : Eric Vall)

    Le territoire d’élevage vu par les éleveurs peuls de l’Ouest du Burkina Faso

    Savoirs locaux, Peul, Territoire, Unités pastorales, Pâturage, Abreuvement, Burkina Faso

    +

    Eric VALL, Mohamadoun Amadou DIALLO

    En agroécologie la prise en compte des savoirs locaux des agriculteurs et des éleveurs est un élément important pour comprendre leur pratique et construire des innovations qui font sens pour eux. C’est ainsi que nos études au Burkina Faso nous avons caractérisé le territoire des éleveurs peuls selon le système de classification qu'ils utilisent au quotidien pour gérer l'élevage de leur bétail.

    Ladde (brousse en fulfulde) est le terme utilisé par les éleveurs peul de l’ouest du Burkina Faso pour parler de l’endroit où les troupeaux sont conduits quotidiennement pour assurer leur ration alimentaire et leur abreuvement. Ladde, zone souvent sans culture, sans habitation et où l’on trouve de l’herbe, des fourrages ligneux et de l’eau, représente en réalité un vaste ensemble, dans lequel les éleveurs distinguent des unités pastorales plus fines, telles qu’illustrées sur la figure suivante :

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    Au début de la saison des pluies (gataaje), le broutage s’effectue là où l’herbe repousse vite, dans les bas-fonds (cofol), sur les pâturage éphémères (fukkaawo) et sur les zones attente d’une mise en culture (soynere et gesa). Durant les pluies (ndungu), les jachères (soynere) et les collines (ferlo, fukkaawo) gagnent de l’intérêt ; sont alors exclues des parcours les zones cultivées (gesa). Vers la fin des pluies (yaamde), on se retire temporairement sur les collines (ferlo), loin des champs en attente de récolte, et on broute les bas-fonds (cofol). Durant la saison sèche et froide (dabbude), la récolte est finie, la grande majorité du temps de broutage se déroule dans le domaine agricole, sur les résidus (nyayle). Tout au long de la saison sèche et chaude (ceedu), les troupeaux parcourent les parties du domaine agricole (gesa et soynere) épargnées par le feu, les pâturages des zones inondables (cofol, bolaawo, bomboru) pour les repousses des herbacées vivaces et, en fin de circuit, le ferlo pour l’émondage des ligneux fourragers.

    Pâturages de bas-fonds (cofol). Buvée dans un bas-fond (cofol) à Koumbia au Burkina Faso :

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    Pâturages éphémères (fukkaawo). Zébus au pâturage sur un fukkaawo à Koumbia au Burkina Faso :

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    Pâturage de collines (ferlo) : Troupeau au pâturage sur un ferlo, au Nord-Cameroun, avec en arrière plan les champ non récoltés :

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    Résidus de cultures pâturables sur pieds (nyayle). Troupeau de zébus broutant un champ de maïs récolté à Koumbia au Burkina Faso :

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    Champs en jachère (soynere). Troupeau de zébu au repos sur un champ en jachère ou en attente de mise en culture à Koumbia au Burkina Faso :

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    Champ cultivé (gesa). Pâturage des feuilles de coton sur un champ de coton récolté à Koumbia au Burkina Faso :

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    Piste à bétail (burtol). Départ au pâturage en début de saison des pluies à Koumbia au Burkina Faso, avec une piste cernée par les champs cultivés :

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    Relique arborée ou arbustive dense (guyfan). Entrée dans une petite forêt relictuelle à Koumbia au Burkina Faso :

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    Pâturage de plaine sèche sablonneuse (seeno). Troupeau gardé au pâturage sur une savane sèche à Kourouma au Burkina Faso :

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    Puits (mbundu). Abreuvement d'un troupeau au puisard à Kourouma au Burkina Faso :

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    Etendue d’eau dans les bas-fonds (yayre). Abreuvement de troupeaux dans un grand bas-fonds à Kourouma au Burkina Faso :

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    Petite mare de plaine inondable (nabbere). Abreuvement d'un troupeau dans une mare à Gombélédougou au Burkina Faso :

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    Pour en savoir plus lire :

    https://doi.org/10.1051/nss/2009024

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    Calendrier pastoral peul (crédit photo Eric Vall avec appui de Michel Meuret pour le graphisme)

    Calendrier pastoral des éleveurs peuls de l'Ouest du Burkina Faso

    Savoir locaux, Peuls, Pâturage, Burkina Faso

    +

    Eric VALL, et Mohamadoun Amadou DIALLO

    En agroécologie la prise en compte des savoirs locaux des agriculteurs et des éleveurs est un élément important pour comprendre leur pratique et construire des innovations qui font sens pour eux. C’est ainsi que nos études au Burkina Faso, et plus largement dans les zones de savanes d’Afrique subsaharienne, ont permis de caractériser le calendrier pastoral peul.

    Dans l’ouest du burkina Faso, les éleveurs peuls découpent l’année en cinq périodes ou saisons, auxquelles ils se réfèrent toujours lorsqu’ils parlent de la conduite de leur troupeau :

    • Gataaje : début de la saison des pluies
    • Ndungu : hivernage
    • Yaamde : début des récoltes, fin de l’hivernage
    • Dabbude : saison sèche et froide
    • Ceedu : saison sèche et chaude

    Ce découpage de l’année en 5 périodes se retrouve dans toute la région des savanes d’Afrique de l’Ouest, avec parfois des noms un peu différents.

     

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    Gataaje marque la fin de la période sèche chaude et le démarrage de la période pluvieuse. L’herbe recommence à pousser et les points d’eau de surface à se remplir de nouveau. Le broutage s’effectue principalement là où l’herbe repousse vite, dans les bas-fonds (cofol) et sur les zones en attente d’une mise en culture (soynere et gesa). Le rythme des naissances s’accélère. Les bergers reprennent la garde et une surveillance plus assidue du troupeau, dès que les semis reprennent.

     

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    Ndungu correspond à la pleine saison des pluies. Durant cette saison, la ressource fourragère est abondante, mais les risques de dégats sur les cultures sont élevés. Durant cette saison les jachères (soynere), les collines (ferlo) gagnent de l’intérêt pour le broutage, mais sont alors exclues des parcours les zones cultivées (gesa). C’est généralement une saison caractérisée par un pic de naissances.

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    Yaamde marque la fin de la saison des pluies et le début de récolte des champs. L’imminence des récoltes accroît la gravité des dégâts aux cultures. C’est pourquoi, les éleveurs replient les troupeaux sur les collines, bien que la ressource alimentaire y soit médiocre, les herbacées annuelles ayant bouclé leur cycle.

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    Dabbude correspond à la saison sèche froide. L’harmattan, vent sec et froid, souffle et fait baisser les températures. Les récoltes sont finies et les troupeaux passent de longues heures à brouter sur les résidus de culture (nyaele). Les troupeaux partis en transhumance durant la saison des pluies (troupeau Horeddji) reviennent sur le territoire d’attache afin de profiter d’une biomasse végétale importante. Avec l’assèchement des points d’eau de surface, l’abreuvement commence à s’effectuer dans les puisards.

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    Ceedu correspond à la saison sèche chaude. La surveillance du troupeau est relâchée. Certains bergers continuent de garder pour éviter les vols d’animaux. D’autres par contre, laissent le troupeau en libre pâture de jour comme de nuit. Sur les pâturages il n’y a plus grand-chose à brouter. Il s’agit de limiter l’amaigrissement des animaux. La crise fourragère est atténuée par l’exploitation des ligneux (émondage) et l’apport parcimonieux de fourrages stockés et d’aliments bétail. Les contraintes de l’abreuvement augmentent avec l’assèchement des puisards, et dans les cas extrêmes la buvée se fait au niveau des forages villageois

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    Pour en savoir plus lire :

    https://doi.org/10.1051/nss/2009024

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